Le
balafon |
Le
Balafon Balafon
Xylophone composé d'un chassis bas sur lequel sont parallèlement disposés
17, 19 ou 21 lames de bois de longueurs décroissantes. Chacune a son
propre résonateur. Réalisés avec des calebasses
sphériques de tailles progressives, les résonateurs de Balafon
sont pourvus chacun d'un ou deux mirlitons. Recouvrant les trous percés
dans les calebasses, ces membranes
vibrent lors de la frappe sur les lames et en colorent le son. L'étendue
musicale de l'instrument est d'environ trois octaves. Le Balafon
mandingue est sur l'échelle pentatonique.
Le Bala (le grand xylophone pentatonique)
Bala (en langue bamanan) ou grand xylophone
pentatonique, (groupe ethnique : Bamanan, Senufo, Bwa) Les bala, xylophones, sont de deux sortes : le "gros xylophone", balaba et le "petit xylophone", bala nin, donnant deux genres musicaux complètement différents. Seuls les hommes jouent de cet instrument. Le balaba qui peut être accompagné d'autres instruments tels que les crécelles, accompagne les "battements de mains des femmes", tèkèrè klon, en tant que genre musical à part entière. Il en est de même des veillées, solo si organisées à l'occasion de la circoncision et de l'excision. Le balanin, lui, est joué en ensemble de quatre instruments : deux xylophones et deux tambours en calebasse. C'est la musique populaire par excellence, destinée aux jeunes. Elle est produite à l'occasion des mariages, des fêtes annuelles des tòn (associations à caractère agraire dont les membres sont les jeunes garçons et filles), ou pour les simples réjouissances. Son répertoire, vocal et rythmique, est des plus divers. Le xylophone accompagne plusieurs autres instruments chez les Bamanan, Senufo, Bwa, Minianka et Senoufo. Appelé jegelechez les Senufo, il est accordé sur une échelle pentatonique, et utilisé seul ou à plusieurs (1-3). Il est généralement accompagné du tambour des hommes, nabingè, pour donner un genre musical à part ; mais il est aussi associé à beaucoup d'instruments pour produire d'autres genres musicaux. Ce qui fait de lui l'instrument caractéristique de la musique des Senufo. Il est répandu sous l'appellation de turuka-baladans tout le sud-est du Mali, chez les Bamanan, Minianka, et Bwa; ces derniers l'appellent cooza. LeManinka
Bala (le xylophone malinké) Chez
les Maninka ou Malinké, la production de la musique est dominée par
les gens de caste, griots (jeliw)
et forgerons numun détenant la maîtrise du verbe. Elle se caractérise
surtout par des épopées qui évoquent les héros et les grands événements
des anciennes formations politiques du Mandé. Parmi les héros couramment
évoqués au moyen de récits dits en musique où se mêlent légendes et
faits historiques, il y a Soumangourou Kanté, roi forgeron
du Sosso (début XIIIe siècle) qui a, dit-on, possédé un xylophone
magique placé sous la protection d'un aigle et Sunjata Keita, vainqueur
du premier, héros fondateur de l'Empire du Mali. Source : Musée National du Mali |
Bala
or turukabala (in the Bamanan language)
five-tone xylophone, Called
the jegele by the Senufo, it is tuned to a five-tone scale and, played
alone or in groups (1-3), it is generally accompanied by the nabingè
or drum of the men, in a musical genre all of its own. It is also played
together with many other instruments, though, to produce other musical
genres. The Maninka
Bala In the
Maninka ou Malinké culture, musical performances are the reserve of
particular castes, jeliw witchdoctors
and numun blacksmiths with a mastery of oratory. They are characterized
by epics depicting the heroes and important events of the history of
the Mandé's former political systems. Among the heroes most frequently
commemorated in narratives recited to music, in which historical fact
and legend are intertwined, is Soumangourou Kante, the blacksmith king
of Sosso (in the early 13th century). Source
: National
Museum of Mali |