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Afel Bocoum | |
Le
messager du Grand Fleuve Sur
les bords du fleuve se trouve le petit village du désert du nom
de Niafunké, demeure des deux musiciens légendaire Ali
Farka Touré et son protégé,
Afel Bocoum qui est en train de devenir
rapidement l’une des voix les plus puissante de la région.
Bocoum
a travaillé avec Ali Farka Touré
et son groupe ASCO
pendant plus de trente ans, depuis l’âge de 13 ans. Pendant
ce temps passé auprès dans le groupe, il a apporté
une contribution fondamentale au son qui a aidé à faire
connaître le village de Niafunké, et sa musique dans les
maisons du monde entier. En 1978, Afel Bocoum finit ses études dans une école gouvernementale d’agriculture et commence à travailler dans le cadre du développement agricole. Cela lui a donné l’opportunité de voyager dans la région et de voir les premiers pas du développement au Mali, un pays ayant un long passé marqué par la famine, la pauvreté et la guerre qui a éprouvé l’endurance de sa population. Tout au long de son histoire, l’importance de la diversité culturelle dans le développement du pays a toujours été mise en évidence et la musique s’est avérée être une instrument très puissant et motivant de l’intégration et de communication entre les différents groupes ethnique, aidant ainsi à la création d’une identité nationale. Bocoum place la question de la diversité au centre de son travail, chante dans un mélange de langage ethnique, de rythmes et de mélodies de la région. Cela lui vient naturellement étant donné qu’il est issu d’un métissage ethnique, son père est sonrhaï et sa mère est peulh. Il est né à Niafunké et à grandi en parlant les deux langues ; mais ce n’est que lorsqu’il a commencé à écrire de la musique qu’il a cherché à améliorer ses connaissances en Tamaschek, la langue des Touaregs, ainsi qu’en bambara. Il explique que, "parfois, on trouve que telle idée est tout simplement mieux exprimée en telle ou telle langue, et chacun doit aussi se rappeler que le mot lui seul est une musique. Quand je peux parler à certaines personnes avec des mélodies, avec certains avec le langage et avec d’autre avec le rythme, je peux atteindre beaucoup plus de personnes en les inter changeants pour faire différentes combinaisons et véhiculer différents messages". Plus il se plonge dans la musique, plus Bocoum réalise que ses compétences pourraient être utilisées pour agrandir l’effet de son travail avec les communautés en tant que jeune mentor et directeur musical engagé dans les activités communautaires. "Dans la campagne malienne, on ne va pas au cinéma et on ne lit pas les journaux, mais nous écoutons tous la musique. La musique est le meilleur moyen de faire passé l’information. Donc je ressens un très fort besoin de dire la vérité quand je chante parce que je sais que les gens vont en tenir compte" remarque Bocoum. En
tant que musicien confirmé et respecté membre de la communauté,
il lutte pour combiner des commentaires philosophique sur la société
d’aujourd’hui à une participation active aux activités
communautaire comme la "Flamme de la Paix", cérémonie
commémorative de la destruction d’armes à feu par
le feu marquant la fin de la rébellion touareg en 1996. En 2002, Afel collabore avec le leader de Blur, Damon Albarn pour le très populaire album "Mali Music". Les dates qui ont survis ont été très bien accueilli, surtout le concert qui à eu lieu à Londres au Barbican en juin 2003. Damon a aussi fait une apparition en tant qu’invité au côté d’Afel sur la plus grande scène de Roskilde au Danemark devant 65.000 personnes. Malgré son succès grandissant, Bocoum reste humble et garde une douce nature qui dirige modestement l’énergie de la reconnaissance vers l’importance du bien-être de son peuple et l’inspiration qu’il apporte à sa music. Dans
les mélodies dansantes du fleuve et le rythme palpitant du rude
vent du désert, il n’y a aucun doute que l’héritage
d’Ali Farka Touré est dans
de bonnes mains. |
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MAJ
12/01/2004 |