Tassouma Woyo
   

Tassouma Woyo
Ce groupe qui fait bouger les jeunes

Tassouma Woyo
, ce nom ne vous dit rien ? Et Zabanci (lire Zambatchi) ? Cela vous rappelle forcément la danse qui fait fureur dans les discothèques et qui fait trémousser enfants, adolescents et jeunes. Ce pas de danse a réellement hissé les Tassouma Woyo sur la rampe du succès.
Ils sont sept, ils sont jeunes, ils ont du talent et ils ont un tempérament de feu ! Il s'agit d'Abdoulaye Fofana "Fofy" (lead vocal), Lassina Sinayoko "Boby LJ" (chorégraphie et percussion), Idrissa Sidibé "Idriss Champion" (chant, danse et percussion), Cheick Oumar Diaby "Bon Mogo (chant, danse et harmonica), Moctar Coulibaly "Tari" (choeur et danse), Youssouf Koné "Ives" (choeur et danse) et Kalil Ibrahim Kaba "Général" (choeur et danse). Les sept larrons de Bamako Coura-Dravéla, managés par Ismaél Diop, s'appellent "Tassouma Woyo"
Ces artistes talentueux font aujourd'hui la fierté des jeunes mélomanes du Mali.
Ils sont adulés par les enfants, les ados et les jeunes dont les parents les apprécient et retiennent difficilement l'envie d'emboîter le pas à leurs enfants. Et pourtant, ces jeunes artistes se distinguent dans un style très particulier. Le Rap ? Ils ne connaissent pas, ils ont voulu innover et ils ont trouvé leur voie : le "Zabanci".
Un style dérivé de volonté à leurs cultures d'origine et d'adoption. En effet, le Zabanci est un mélange de Zouglou de la Côte d'Ivoire voisine ou ils ont vu le jour et des sonorités du Mali, leur pays d'origine. Comme la plupart des jeunes du continent, ils ont choisi la musique pour dénoncer le "mal vivre" des Africains non seulement dans un genre autre que le rap mais aussi dans un ton plus conciliant que le hip hop.
La violence verbale ? Ils l'ignorent, le "Zabanci" est une musique d'ambiance, de fête et c'est d'ailleurs pourquoi le titre-phare de cet opus s'intitule "Séliba"ou encore la fête des moutons (Tabaski).

De Bamako Coura où ils résident à Dravéla en passant par Bolibana et tous les autres quartiers de la capitale voire le reste du pays, le "Zabanci " est devenu un feeling, un mouvement rassembleur. On comprend alors aisément que les protégés d'Ismaél Diop partagent les scènes maliennes avec toute la crème du showbiz africain. Le Tassouma Wôyô a notamment partagé la scène avec Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Sékouba Bambino Diabaté, Coumba Gawlo, Ismaél Isaac, Tata Pound.

Leur premier album "Yapèkè" mis en vente le 19 décembre 2002 est sur la voie de tenir la promesse du talent du groupe. Il est toujours bien coté dans les hit-parades. Et le "Tassouma Wôyô" ne cesse de sillonner le pays pour répondre aux multiples invitations de leurs fans. Il ne reste maintenant à Fofy et ses camarades que de se donner les moyens de défoncer les portes du showbiz international. Parce qu'il ne fait l'ombre d'aucun doute qu'ils ont le talent de cette ambition !

Moussa Bolly

2003
Yeelen / MALI K7 SA

Tassouma Woyo
The band that makes the youth move


Does the name Tassouma Woyo ring you a bell? What about Zabanci (read Zambatchi)? It must remind the new dance which making teenagers and children wriggle in night clubs. This new dance led the Tassouma Woyo to success. They are seven, they are young, they have talent and they have a fire temper. The band is composed of Abdoulaye Fofana "Fofy" (lead vocal), Lassina Sinayoko "Boby LJ" (choreography and drums), Idrissa Sidibé "Idriss Champion" (song, dance and drums), Cheick Oumar Diaby "Bon Mogo (song, dance and harmonica), Moctar Coulibaly "Tari" (chorus and dance), Youssouf Koné "Ives (chorus and dance) and Kalil Ibrahim Kaba "General" (chorus and dance). They are all from Bamako Coura-Dravéla and are managed by Ismaél Diop.
They are adulated by the children, the teenagers, and even the parents. This band has a special style, they do not rap, and they innovated and found their way: the “Zabanci”.
The Zabanci is a mix of two cultures: the “Zouglou” coming from Ivory Coast where they all were born and “sonorities of Mali”, their country of origin. Like most of the young people of the continent, they chose music to denounce the bad conditions of life of Africans in a style different from rap and on a more conciliating tone than hip hop.
They don’t know the verbal violence; the “Zabanci” is a music of ambiance, for feast and this is why the leading track of this opus is called "Séliba" or feast of the cheep (Tabaski).
The “Zabanci” became a feeling, an assembling movement in all the capital, maybe even in all the country. So we easily understand that the protégés of Ismaél Diop share the Malian scene with the best of the African showbiz. The band has already shared scenes with Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Sékouba Bambino Diabaté, Coumba Gawlo, Ismaél Isaac, Tata Pound.
Their first album "Yapèkè" is on sale since December 19th, 2002 and has a huge success. It still has a good place in the hit-parades. The band is always on tour in the country because there are lot of invitations. Now they just have to give themselves the means to enter the international showbiz because they have enough talent to take a place there.

 
P 04/03/2004