N'goni |
N'goni
Harpe à chevalet ou petite guitare du monde mandingue, dont l'origine
remonte au XIIème siècle, encore nommmée dous
n'goni, kamélé n'goni à quatre
ou six cordes voir sept. Instrument de prédilection des chasseurs de
la région du Wassoulou. Source : Radio France N'goni (en langue bamanan) ou luth Bois, cuir
Au
Mali, le luth, n'goni est un instrument
à trois ou quatre cordes assez répandu. L'instrument ganbare est aussi utilisé pour animer les manifestations des griots. Chez les Tuareg, le luth à trois cordes appelé tehardent, est généralement jouée seule. Il peut être accompagné de calebasses à percussion pour produire le takanba, à l'occasion des baptêmes, des mariages et des réceptions. Utilisé seul en musique instrumentale et quelquefois accompagné d'une voix, c'est l'instrument évocateur par excellence de la guerre et de l'amour, deux thèmes fréquemment développés par les musiciens Tuareg. Les pièces musicales du tehardent les plus connues sont : yali (nom d'un lieu où Peul et Tuareg se sont battus), njeru (dédiée aux Peul nobles vivant en entente avec les Tuareg), mulay, (nom de Chérif), tangaani, (pièce de nostalgie et d'amour où il est dit que "le choeur ne pense qu'à ce qu'il aime"), et jaba (nom d'une île riche en burgu (herbe) que les troupeaux broutent à leur retour de transhumance du haussa). Le n'goni est un instrument mélodique d'origine peul, utilisé depuis l'antiquité par cette ethnie dans le cercle de Nioro du sahel. Il était fait d'une seule corde au départ pour distraire les bergers au cours de leur promenade avec les troupeaux. Petit à petit, le n'gòni, connaîtra une évolution avec les griots malinké qui l'ont transformé en un instrument à quatre cordes pour qu'il soit plus agréable, d'où l'appellation de jeli n'gòni ou "luth de griots". Source : Musée National du Mali |
N'goni, harp with a bridge or small guitar of the Mandingo world, which origin goes back to the XII century, still called dous n'goni, kamélé n'goni, with four or six, sometimes seven strings; Preferred instrument of the hunters of the region of Wassoulou. Bibliographie
: - Griots, gens de parole. Sory
Camara, Albin Michel. Source
: Radio
France In Mali,
the n'goni lute is a three or four-stringed
instrument of widespread use. The same may be said of the single-stringed version known as the molaaru, played alone or backed up in public performances by tunbudè gourds used as drums. Among the
Soninké it is called a ganbare,
and has three or four strings each with their own name. The ganbare
is also used to accompany sessions of griots. However, it can be accompanied by percussion gourds to perform the takanba at baptismal ceremonies, weddings and receptions. Played on its own for instrumental music, or accompanied sometimes by a single voice, it is the instrument "par excellence" for themes of love and war, two topics often addressed by Tuareg musicians. The best known musical pieces for the tehardent are the yali (name of a place where the Peul and Tuareg fought), njeru (in honour of the noble Peul living in harmony with the Tuareg), mulay (Cherif name), tangaani (a nostalgic song of love containing the words "the chorus thinks only of what it loves"), and jaba (name of an island rich in burgu grass, where the herds graze after returning from the haussa summer pastures). The N’goni
is a melodious instrument coming from the Peuhl ethnic group, it’s
been used by this ethnic group since the antiquity in the region of
Nioro du sahel. It was made of a single string at first to entertain
shepherds during their wandering with their flocks. It will be improved
slowly with the Malinke griots who turned it into a four strings instrument
to make it nicer. This is why it is called jeli
n'gòni or “griot
lute”. |