Né
en 1964 à Sikorolen (Wassoulou), Souley
Kanté a étudié jusqu'en 8è année
fondamentale. "J'ai été contraint d'abandonner
l'école parce que ma famille avait très peu de bras valides
pour les travaux champêtres", explique-t-il. Le jeune
paysan explique qu'il a toujours eu du plaisir à chanter. "En
classe, j'avais les meilleures notes en chant. Mais, c'est Coumba
Sidibé qui m'a réellement donné l'envie de
mener une carrière artistique. Avec le succès de sa chanson
"Djiyayébanan" qui m'a beaucoup inspiré. Finalement,
je ne cessais de prier pour avoir le talent de Coumba
Sidibé et avoir du succès autant qu'elle sinon plus
qu'elle", se confie-t-il. Au début, Souley
a travaillé avec des instrumentistes comme Siné Sidibé,
Bénogo Diakité et Satigui Sidibé. Sa réputation
ayant vite dépassée la contrée du Wassoulou, il
a décidé de s'installer dans la capitale afin d'avoir
assez d'opportunités pour réaliser son rêve : une
vraie carrière artistique !
C'est ainsi qu'il monte un groupe avec la célèbre Sali
Sidibé avant de faire des tournées avec la grande
diva Oumou Sangaré.
"Après ses expériences qui ont été
très enrichissantes pour moi, j'ai décidé de voler
de mes propres ailes en entamant une carrière solo",
explique le virtuose du kamalen
n'goni. Et la suite de l'aventure lui a donné raison. Parce
que, dès son premier album, "Djinèko", Souley
Kanté s'est positionné comme une valeur sûre
de la musique malienne. Une promesse tenue dans les autres tubes comme
"Fulaso", "Fasya", "Kôrôlen"
et surtout "Bi Magni" et "Nagnuman" que vous pourrez
savourer déjà sur les ondes des radios FM Bamakoise.
Toutes les œuvres de Souley
Kanté ont été des albums à succès.
"Je ne chante pas pour le plaisir de chanter. Je prends du
temps pour composer mes chansons afin qu'elles puissent apporter quelque
chose de plus à ceux qui vont les écouter. Et pour satisfaire
les mélomanes, je m'inspire des comportements humains, des faits
de société, des fléaux, de nos traditions et coutumes…",
explique-il comme le fondement de son succès. Une bonne réputation
qui ne s'est pas malheureusement traduite par une rentabilité
financière et matérielle. "Le succès de
mes albums ne m'a jamais profité", reconnaît-il
avec amertume et déception. A qui la faute ? "Je pense
que la cupidité des producteurs constitue aujourd'hui l'une des
grandes plaies de la musique malienne. Ils sont les premiers pirates.
L'intérêt de l'artiste est le cadet de leurs soucis. Pour
eux, l'essentiel est qu'ils trouvent leur compte dans la vente de l'œuvre.
Et pour ce faire, ils sont prêts à pactiser avec le diable.
Le reste n'est pas leur affaire et ils ne préoccupent jamais
du droit de leurs artistes", souligne le jeune forgeron.
Pour lui, la meilleure arme contre la piraterie est l'union sacrée
des artistes et l'adoption d'une rigoureuse législation contre
le fléau.
En attendant, il a eu la sagesse de changer de producteur en confiant
son destin à Jaamnaty Production. Un mariage qui commencé
il y a deux ans avec "Kôrôlen" et qui se poursuit
avec "Bi Magni" et "Magnuman". Et apparemment les
attentes du talent sont de plus en comblées. "Aly Landouré
est sérieux et aime ce qu'il fait. Il ne se préoccupe
pas seulement de ses intérêts, mais également de
la vie des artistes qui travaillent avec lui. Il est l'un des rares
producteurs qui font la promotion de leurs artistes comme il se doit…
J'aime sa méthode de travail et je pense pouvoir réussir
bien de chose avec lui", reconnaît la star de Sikorolen.
Artiste, mécanicien (auto), forgéron et tradithérapeute,
Souley Kanté rêve
aujourd'hui de conquérir l'Afrique et le monde avec le soutien
de Jaamnaty et Mali K7. "Malgré le grand succès
que j'ai au pays, je n'ai jamais eu la chance de faire des tournées
depuis que j'ai commence ma carrière solo. Et je veux aujourd'hui
combler ce vide en me lançant à l'assaut du show biz international".
Et il est conscient que le succès national de ces deux nouveaux
albums peut être un tremplin pour la réalisation de ce
rêve. Aussi souhaite-il que tous les mélomanes, principalement
ses fans, le soutiennent et l'aider à réaliser ses ambitions
artistiques. Et la meilleure manière d'aider un artiste, c'est
de l'aider à combattre la piraterie en ne vendant ou en achetant
que des œuvres légales, c'est-à-dire portant la vignette
de Bureau malien du droit d'auteurs (BUMDA)". Cela va de soi !
King Mosseto |
Born
in 1964 in Sikorolen (Wassoulou), Souley Kanté
explained that he was obliged to left school early because his family
needed workers for the fields. He explains that he has always had a
lot of pleasure in singing and that he “has always had the
best marks in music at school before he left. But it’s Coumba
Sidibé who gave me the envy to make an artistic career with
the success of her song "Djiyayébanan" which inspired
me a lot. So I prayed to have her talent and have success as much or
more than her”.
At the beginning, Souley worked with instruments’
players such as Siné Sidibé, Bénogo Diakité
and Satigui Sidibé. His reputation spreading beyond the frontiers
of the Wassoulou, he decided to come to live in the capital in order
to have more opportunities to realise his dream: a real artistic career.
Thus he formed a band with the famous Sali Sidibé
before making tours with the great diva Oumou
Sangaré. “After this experiences that have been
very enriching for me, I decided to make a solo career” explains
the virtuoso of the kamelen
n’goni. With his first album "Djinèko", Souley
Kanté was considered as a sure asset of the Malian music.
It is confirmed by hits such as "Fulaso", "Fasya",
"Kôrôlen" and "Bi Magni" and "Nagnuman"
which will soon be available on the radios.
All the works of Souley have been real
success. “I don’t sing only for the pleasure. I take
time to compose my songs so they can bring something more to those who
will listen to them. And to satisfy music lovers, I inspire myself from
the human behaviour, from social events, scourges traditions and customs…”
he said to explains his success; success which is unfortunately not
translated financially.
He reckoned with bitterness and disappointment that he has never taken
advantages from the success of his albums. Who’s guilty? “I
think that the cupidity of the producers is the most important sore
of the Malian music, they are the first pirates! The interest of the
artist doesn’t mean anything to them. The essential for them is
to have the maximum with the sales of the works and for that; they are
able to come to terms with the devil. The rights of the artists are
nothing to them” said the young smith.
In his opinion, the best arm to fight against piracy is the union of
the artists and the adoption of severe laws against the scourge.
In the meantime he’s been wise enough to change his producer and
confide his destiny to Jaamnaty Production. The cooperation began two
years ago with "Kôrôlen" and continued with "Bi
Magni" and "Magnuman". Aly Landouré is serious
and like is job. He cares about the interest of his artists but also
about their lives. He’s one of the rare producers to make the
promotion correctly… “I like his way of working and
I think that I will succeed to do a lot of things with him”
said the star of Sikorolen.
Artist, auto engineer, smith and traditional doctor, Souley
Kanté hopes to conquer Africa and the whole world with
the help of Jaamnaty and Mali K7. “Despite the success I have
in my country, I’ve never had the chance to go on tours since
I began my solo career. I hope I will fill this gap by try to enter
the international show-biz”. He’s aware that the success
of these two albums can be a stepping stone to realise his dream. So
he hopes that his fans will support and help him in this way. The best
way to help an artist is to sell or buy only legal works with the stickers
of the Bumda. |