TASSOUMA
WOYO
Ils sont jeunes, ils sont sept et ils ont du talent. «Tassama
Woyo» puisque c'est d'eux qu'il s'agit, font aujourd'hui la fierté
des mélomanes malien. Le Rap ? ils ne connaissent pas, ils ont voulu innover
et ils ont trouvé leur voie : le «Zabantchi». Le «Zabantchi»
est un mélange de zouglou qui nous vient de la Cote d'Ivoire voisine où
ils ont vu le jour, et de sonorités maliennes (ils sont originaires du
Mali). Comme la plupart des jeunes du continent, ils ont choisit la musique
pour dénoncer le «mal vivre» des africains non seulement dans un genre
autre que le rap mais aussi dans un ton conciliant. La violence verbale
? Ils l'ignorent, le Zabantchi est une musique d'ambiance, de fête et
c'est d'ailleurs pourquoi le titre phare de cet opus s'intitule «Séliba»
(Tabski) ou encore la fête des moutons. De Bamako Coura où ils résident
à Dravela en passant par Bolibana, le «Zabantchi» est devenu
un feeling, mouvement rassembleur et c'est pourquoi ils partagent les
scènes maliennes avec toute la crème du showbiz africain : Alpha
Bondy, Tiken Jah Fakoly,
Sékouba Bambino, Coumba
Gawlo, Ismael Isaac …Tata
Pound. Leur premier album«Yapèkè» mis en vente le
19 décembre 2002 promet.
Aujourd'hui
Lundi 24 mars, la cour d'appel de Bamako statuera en dernier ressort sur
une affaire opposant Mali K7 SA, Siriman Diallo et douze autres artistes
dont Ali Farka Touré, Habib
Koité, Amy Koita, Rokia
Traoré, Adama Namakoro Fomba, Les
Escrocs, Issa
Bagayogo, Mamou
Sidibé, Nahawa Doumbia,
Samouni Diakité, Yoro
Sidibé … à un importateur de Cassettes pirates. Celui-ci a
déjà été condamné en avril 2001 en première instance au payement d'un
million de francs à chaque partie et cinq cent mille francs d'amende.
Vivement que le droit soit dit et qu'une sanction exemplaire soit prononcée.
Il faut en outre noter que depuis quelques mois nous assistons à une recrudescence
de la piraterie malgré l'institution des vignettes hologrammes le 20 juin
2002. Il est facile de constater sur le marché que la dite vignette n'est
apposée que sur une cassette sur dix, et encore … Si elles existent, deux
sur trois sont contrefaites ...
Après Mouneïssa
et Wanita, ROKIA
TRAORE la Dame du Bélédougou va très bientôt sortir son troisième
opus. En attendant la sortie de cet album prévue fin mai 2003, elle et
ses musiciens sont en tournée pour un mois : 01/04 Bagneux, 08/04 Nantes,
11/04 Poemeur, 12/04 Bobigny, 15/04 Meylan, 16/04 Villefranche sur Saone,
18/04 Villiers le Bel, 19/04 Annecy. Pour en savoir plus : www.rokiatraore.net
TATA
DIAKITE
Issue d'une famille modeste de paysans, elle est née en 1976 à Madina
Diassa dans le cercle de Yanfolila. Dès l'âge de 9 ans elle commence à
chanter dans son village au clair de lune. Elle est très appréciée par
la qualité de sa voix et les thèmes de ses chansons. En 1990 elle arrive
à Bamako et se confie à une de ses grande “sœur” Djénéba
Diakité, qui l'engage comme choriste. Elle met son talent au
service d'autres chanteuse de la place comme Ramata
Diakité, Oumou Sangaré,
Mamou Sidibé,
Issa Bagayogo,
et biens d'autres. Tata sort son premier album en 1991, duo avec une autre
choriste de Djénéba Diakité, qui était
Saran album produit par Maïkano, et
qui ne connaîtra pas un grand succès. En 1998 à la demande de Sorry Yattassaye
"Kaarta Production" elle enregistre son premier album solo intitulé
"Demisew", qui fut son premier grand succès avec une vente de plus de
30.000 cassettes légales. Elle voyage se rend en France et aux USA, a
son retour elle rentre en studio et enregistre son deuxième album solo
"Djama" sortie le 4 juin 2002, deuxième succès avec plus de 50.000 cassettes
légales vendues à ce jour. Destin tragique, le samedi 5 octobre 2002,
elle prend la route pour se rendre à Gao ou elle est invité pour un concert,
un terrible accident se produit vers Bla. Elle se retrouve hospitalisée
à Bamako. Là elle s'éteindra le vendredi 24 janvier 2003 des suites
de ce terrible accident. En son hommage, Kaarta Production a décidé de
sortir une compilation de ses meilleurs titres "L'album du Souvenir".
Adieu Tata que ton âme repose en Paix.
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